Cultiver des tomates en hiver ? J’ai toujours aimé envisager les choses autrement.
Tom Vlaemynck a le prénom idéal pour travailler au sein de l’entreprise familiale : Tomato Masters, à Deinze. En trois générations, la société a évolué, passant d’une structure de taille modeste à une vaste organisation innovante et écoénergétique. Ce cultivateur de tomates que rien n’arrête fait aujourd’hui pousser en hiver des tomates ‘chères’ qu’il plante en été. Afin de réduire les coûts énergétiques dus à l’éclairage, il a investi dans une installation LED : le plus gros investissement jamais réalisé par Tom, une dépense pour laquelle il n’a pas pu emprunter auprès de sa banque. Heureusement, le leasing opérationnel de BNP Paribas Leasing Solutions lui a permis d’atteindre son objectif.
Tout a commencé par l’entreprise horticole du grand-père à Nevele
Tomato Masters est une véritable entreprise familiale. Tom Vlaemynck appartient à la troisième génération : “Mon grand-père a commencé à Nevele en 1966, il disposait alors de quelque 5 000 m2 de serres. À l’époque, il cultivait des tomates en été et de la laitue en hiver dans ses serres ; il y avait aussi des poires à l’extérieur de celles-ci. Au début des années 80, mon père et ses deux frères ont commencé à travailler dans l’entreprise. Ils ont décidé à ce moment-là de cultiver des tomates en culture hydroponique. Il s’agissait d’un premier pas vers une entreprise socialement responsable : un rendement maximal avec un impact minimal sur l’environnement.”
La passion des tomates
L’amour des tomates m’a été inculqué depuis ma plus tendre enfance. Résultat, dès l’école secondaire, j’ai eu envie de rejoindre l’entreprise.
L’amour des tomates a été inculqué à Tom depuis sa plus tendre enfance. “Cela me titillait depuis mon entrée en secondaire et j’ai rejoint l’entreprise en 2010. Vu que nous n’étions pas en mesure de nous agrandir sur notre site de Nevele, nous avons donc émigré à Deinze où nous avons acheté un vaste terrain horticole. Nous y avons fait installer des hangars et des serres flambant neufs.” À Deinze, Tomato Masters dispose désormais de 16,5 hectares, auxquels s’ajoutent 3 hectares supplémentaires à Nevele, le berceau de la société. “Nous cultivons maintenant environ 12 000 tonnes de tomates par an sur cette surface. En hiver, 75 personnes travaillent dans les serres, un chiffre qui peut aller jusqu’à 115 en été.”
Une approche originale : les plantations d’été
Nous voulons nous concentrer sur les kilos qui ont de la valeur.
Plusieurs grandes chaînes de supermarchés achètent beaucoup chez nous. C’est pourquoi je veux créer un modèle de production aussi uniforme que possible au niveau de l’ensemble de l’entreprise.
Tomato Masters est aussi un maître dans sa façon de travailler : ici, on plante les tomates en été plutôt qu’au printemps ou en automne. Tom : “Je vais toujours à contre-courant. Pourquoi effectuer des plantations en été ? Plusieurs grandes chaînes de supermarchés achètent d’importantes quantités de tomates chez nous et je veux disposer d’une production uniforme, sans pics ni creux. Ce n’est pas possible si vous plantez au mois d’octobre parce que, dans ce cas, vous aurez beaucoup de tomates en été et vous devrez les vendre à bas prix. Moi, je veux miser sur les kilos qui ont de la valeur. C’est ainsi que dans notre serre éclairée, nous cultivons maintenant du début du mois d’août jusqu’au mois de mai. Cela signifie que nous n’avons pas de production durant la pleine saison des tomates, en juin et en juillet. En août, la qualité des tomates ordinaires est généralement un peu moins bonne. Et c’est à ce moment précis que je veux débarquer avec mes nouvelles tomates de meilleure qualité.”
Moins de chaleur, c’est bon pour les plantes
Les lampes LED ne sont pas seulement plus économes en énergie, elles produisent aussi moins de chaleur, ce qui est bon pour les plantes.
Tom a aménagé ses nouvelles installations de manière à ce que des récoltes puissent y être organisées toute l’année. Mais si vous voulez planter en été, vous allez être confronté à un hiver long et donc à une saison durant laquelle vous allez faire appel à l’éclairage artificiel, particulièrement gourmand en énergie. “Les lampes dans nos serres restent allumées 17 à 18 heures par jour. Auparavant, nous étions équipés de lampes T, mais elles dégagent énormément de chaleur. Cette chaleur doit être évacuée, ce qui signifie une perte d’énergie considérable. Après avoir réfléchi avec un conseiller en culture, j’ai décidé de passer à l’éclairage LED. Les LED sont non seulement plus économes en énergie, mais elles produisent également moins de chaleur, ce qui est tout bénéfice pour les plantes qui, sinon, ont tendance à brûler. Avec la lumière froide des LED, les choses sont différentes et, de cette façon, vous pouvez éclairer beaucoup plus même quand il fait chaud sans que les plants n’aient à en souffrir.”
Tom a envisagé différentes marques et a finalement opté pour les lampes Plessey : “Elles sont faciles à installer. Tout comme les lampes T, il suffit de les accrocher aux barreaux. Vous pouvez également remplacer facilement et à peu de frais les pièces de rechange correspondantes. Nous passerons de 4 à 5 lampes en l’automne, ce qui nous permettra de produire encore davantage en hiver.”
Investir coûte de l’argent
La collaboration s’est bien déroulée et comme convenu. Nous avons également reçu la confiance de BNP Paribas Leasing Solutions, ce qui fait vraiment plaisir.
Mais investir coûte de l’argent, et même énormément d’argent. Tom : “C’est l’investissement le plus cher qu’il m’ait été donné de faire. Nous avons pu mener ce grand projet à bien grâce au leasing opérationnel de BNP Paribas Leasing Solutions. Le fournisseur des lampes devait avoir son argent rapidement et je ne pouvais plus emprunter un montant aussi important à la banque suite à d’autres investissements. C’était donc une bonne alternative. Le délai de récupération est de 2,5 ans, mais j’espère pouvoir produire davantage à long terme. Je suis très satisfait de la collaboration avec BNP Paribas Leasing Solutions, tout s’est bien passé et comme convenu. J’ai également ressenti de la confiance de leur part, ce qui fait plaisir. Bref, aujourd’hui, Je suis heureux de les voir accrochés, mes éclairages.”
De l’eau dans son vin, tout le monde se sent bien
C’était une affaire compliquée, mais nous avons fait un maximum tout en restant dans le cadre de ce qui était possible. Chacun est satisfait de la solution.
Jack Van Zantvliet, Program Manager chez BNP Paribas Leasing Solutions, revient également avec satisfaction sur la collaboration avec Tom : “Tout s’est passé comme sur des roulettes. Je dois admettre qu’il s’agissait d’une affaire très importante et plutôt compliquée. Le budget à obtenir était énorme. Après discussion et réflexion, Plessy, le fournisseur de LED, s’est dit prêt à mettre un peu d’eau dans son vin et à adapter son prix : 80 % des LED ont déjà été livrés, les derniers 20 % suivront cet automne. Mais nous avons réussi ! Grâce à une excellente collaboration entre BNP Paribas Leasing Solutions, le fournisseur d’éclairage et le producteur de tomates, nous avons fait un maximum tout en restant dans le cadre de ce qui était possible. Et au final, nous avons trouvé une solution qui satisfait tout le monde.”